La fidélité dans le mariage
"La fidélité : il vaut mieux aller plus loin avec quelqu'un que nulle part avec tout le monde" selon Pierre Bourgeault. En effet, la fidélité est le fait de n'avoir comme partenaire dans la vie privée uniquement la personne avec laquelle on décide de s'unir. La fidélité est l'une des bases du mariage civil comme le pose clairement l'article 212 du Code Civil, "Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance". Cette disposition étant d’ordre public, elle ne peut être écartée temporairement par convention signée entre les époux, est posée comme la condition fondamentale au mariage. On évoque le devoir de fidélité à partir du moment où le couple est uni et qu'il doit respecter les obligations du mariage. Ce devoir dure jusqu'à la dissolution du mariage, en principe "jusqu'à ce que la mort vous sépare" mais en pratique, cela peut être par le divorce. On peut considérer deux formes de violations au devoir de fidélité au sein du mariage. La première est appelé la "fidélité intellectuelle", elle consiste à ressentir des désirs pour une autre personne que son conjoint. La deuxième est appelée l'adultère, il est défini comme le fait d'avoir des rapports sexuels avec un autre individu que son conjoint. Mais cette forme de violation du devoir de fidélité a été dépénalisée depuis la mise en application de la loi du 11 juillet 1975. Cependant, le simple fait que la polygamie soit proscrite en France est une corolaire du devoir de fidélité du mariage. Contrairement aux autres statuts tels que le PACS et le concubinage, l'infidélité dans le mariage est sanctionnée par le divorce pour faute et si cette faute n'est plus pénale, elle demeure une véritable faute civile qui n'est pas sans conséquence sur le plan financier. Dans un premier temps nous verrons la faute dans le mariage à proprement parlé puis les sanctions qu'elle entraîne.
I. La faute dans le mariage A/ La fidélité et ses fondements