La fontaine
André Durand présente
Jean de LA FONTAINE
(France)
(1621-1695)
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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
(surtout ses ‘’Fables’’).
Bonne lecture !
Fils d’un maître des eaux et forêts et d’une Françoise Pidoux de très bonne famille, il passa à Château-Thierry, ville somnolente de Champagne, une jeunese insouciante. À l’âge de vingt ans, il entra, à Paris, dans une des plus sévères congrégations religieuses, l’Oratoire. Cependant, au lieu de la Bible, il y lut “L’astrée” d’Honoré d’Urfé, roman pastoral peuplé de bergers amoureux qui était le best-seller de l’époque. À Paris, il découvrit les jolies femmes, le bonheur de la parole et de l’écriture, fréquentant un groupe de rimailleurs qui portaient un culte à Malherbe. Pour ne pas chagriner son père, il épousa une jeune fille de quatorze ans, Marie Héricart, de La Ferté-Milon ; mais, aimant trop l’indépendance, il l’oublia vite non sans dépenser la dot qu’elle lui avait apportée. La mort de son père lui permit d’hériter de sa charge de maître des eaux et forêts, qui lui laissait assez de loisirs pour fréquenter les salons ou lire, surtout les Anciens qu’il prendra pour modèles selon une «imitation originale».
Il composa :
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“Adonis”
(1658)
Poème héroïque
Commentaire
Le poème était inspiré d’Ovide.
Valéry, dans “À propos d’”Adonis”, montra que, même si l’aventure racontée est banale et la psychologie conventionnelle, «les principaux personnages d’un poème, ce sont toujours la douceur et la vigueur des vers».
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Ce poème assura à La Fontaine la protection du surintendant des finances, Nicolas Fouquet, qui était prodigue, somptueux, avait besoin, pour son château de Vaux, d’architectes, de jardiniers et… d’un poète qui produisit :