La fortune des rougons chap. 5

767 mots 4 pages
Introduction

Zola, écrivain naturaliste du 19eme siècle. Il a écrit La Fortune des Rougons, premier livre de la série des Rougons-Macquart. Tous les personnages nous sont présentés pendant les quatre premiers chapitres. Dans le 5ème chapitre, Zola, à l’aide d’un retour en arrière, décrit l’histoire de Silvère et Miette ; et de leur rencontre marquée par l'importance des chapitres 1, 2 et 3.

I) Regard, désir

Cette scène est une histoire d'amour, c'est une scène de rencontre, à première vue banale mais en fait non. Zola, auteur social, se plonge dans la nature avec deux jeunes qui font connaissance. Ce type de récit a déjà été fait durant l'Antiquité mais les écrivains reprennent toujours le même thème.
Dès le début de ce paragraphe le regard est très présent. Il y a une focalisation : « une paysanne » est vu à travers le regard de Silvère, ce qui est imprécis mais devient plus précis avec « finie par fixé son attention », ce qui créer une opposition. Cette paysanne est décrite très précisément, on peut voir un mélange des couleurs, un équilibre général : ce qui créer une sorte d’érotisme, de désir. Mais le plus important est à venir, avec les mots tels que « retirer », « retroussé », « accroupie », tout le corps de la jeune fille est ainsi dévoilé. Deux points de vue sont mélangés, celui de Silvère avec l’évocation du désir et celui du narrateur.
« Elle s’était légèrement redressée », ce qui est une modalisation évoquant le désir ; « Avant qu’il eut pu même », ce qui décrit une sorte de pudeur accentuée par « Ce mouvement effarouché » qui est un mot plutôt employé pour les animaux. Silvère est donc complètement retenu. « La femme » n’est plus appelée paysanne. Elle est ensuite appelée « enfant », rapprochant l’âge de Miette à celui de Silvère.
Le regard est plus fort que la parole. La description de Miette à travers les yeux de Silvère est certes très pudique, mais elle éveille le désir. C’est une phase descriptive, nous sommes dans la durée. Des

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