La fortune, la vertu et les grandes entreprises selon machiavel
Dans les textes 20 à 26, Machiavel ne tente pas seulement de nous expliquer ce qu’un prince doit faire pour réussir, il tente aussi de nous définir, par divers exemples et explications, ce qu’est la fortune et la vertu. Mais de quel type de fortune parlons-nous? Il est en effet question que de fortune monétaire, mais cela ajoute une élément principal à ne pas oublier : la fortune armée. Il est important pour un prince d’avoir une grande puissance/fortune armée pour diriger de grandes entreprises et accomplir vertueusement ce qu’un prince digne de son poste doit accomplir. Les grandes entreprises seront menées par des princes dirigeant de manière stratégique leurs puissances armées. De sorte que, si l’on entreprend de bonnes choses au niveau du peuple, de la dirigeance et des conquêtes, la fortune viendra avec. Dans le chapitre 21, il donne l’exemple d’un dirigeant qui selon lui, est très vertueux : Ferdinand d’Aragon. Pour établir les piliers de son entreprise, il attaqua tout d’abord Grenade et par la suite acquérait une certaine notoriété face aux Barons de Castille. Utilisant l’argent du peuple et de l’Église, il renforça son armée pour par la suite continuer ses attaques (Marranes, Afrique, France, Italie). Nous avons ici la preuve que les bonnes entreprises nécessitent non seulement une fortune, mais tout autant un prince qui sait user de celle-ci, d’une manière vertueuse. Son message est clair, il tente de convaincre Laurent de Médicis à agir. Tout au long de l’œuvre, Machiavel tente de donner des conseils aux Médicis, non seulement par intérêt personnel, mais aussi pour l’intérêt des Médicis, qui sauront (espérons) en user de la bonne manière.