La fracture numérique
Aujourd’hui on sait que ce n’est plus un problème l’accès est que sur le débit, environ plus de 80% de la population la fracture est plus sur la capacité de faire un bon usage de l’outil. Savoir quelle est la bonne information, être vigilant sur l’e-reputation présente sur internet.
Entre 1996 et 2013, l’indice d’inégalité d’équipement en ordinateur à domicile, calculé par le Crédoc [1]est passé de 29 % à 9 %. Pour le téléphone mobile, il s’est réduit de 37 % à 5 %. Enfin, il a plongé de 40 % en 1999 à 9 % en 2013 pour la connexion Internet. Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc).
Fracture numérique/sociale
Il faut également tenir compte d’une grande diversité de comportements culturels dans les usages d’Internet, selon que l’on est jeune ou vieux, urbain ou rural, fasciné ou réticent vis-à-vis des caprices de la mode, ou encore selon le type de famille, les centres d’intérêt des enfants, le réseau de relations. Ces différences relèvent de la diversité socioculturelle, tandis que les inégalités conduisent à des discriminations et à l’exclusion. Des discriminations peuvent s’instaurer ou se renforcer dans quatre domaines principalement.
Les causes
En Afrique à deux exceptions près et dans certains pays latino-américains : Bolivie, Paraguay, Guatemala, et Honduras, c’est l’absence de moyens financiers qui bloque le développement d’Internet. En effet, pour mettre en place les infrastructures qui supportent les communications électroniques il faut mettre en œuvre des investissements lourds que ces Etats ne peuvent se permettre.
Au Proche et Moyen-Orient, en Asie centrale, en Chine ou dans les dictatures comme la Birmanie, Cuba ou le Soudan, c’est la crainte de voir l’ouverture au monde mettre en danger des fondements politiques ou religieux qui amènent les autorités à censurer l’accès à Internet.
A l’intérieur des pays riches la fracture numérique a pour origine la fracture sociale : les