La france 5eme puissance industrielle du monde
Depuis les années 1970, l'industrie française a connu de nombreuses crises et mutations. Les industries anciennes, comme la sidérurgie ou l'industrie textile, ont été les plus touchées . Beaucoup d’entreprises ont dû fermer leurs portes, d'autres se sont "délocalisées" dans les pays du Sud, où le coût de la main d’œuvre est très faible. L'industrie a dû gagner en productivité en se modernisant (robotisation) et en supprimant de nombreux emplois comme dans l'industrie automobile (Renault, PSA) ou des pneumatiques (Michelin). La part de l’emploi industriel est tombé à 20 % de la population active. Ceci a entraîné de graves problèmes sociaux.
La répartition des activités industrielles sur le territoire national s'est modifiée. Moins dépendantes des ressources du sous-sol, les industries recherchent davantage les facilités d'importation et d'exportation près des voies de communications. Cela favorise l'Ile de France et la région lyonnaise, premières régions industrielles françaises. Les anciennes régions industrielles comme le Nord-Pas de Calais ou la Lorraine ont dû reconvertir leur économie en favorisant les implantations d’entreprises étrangères (Toyota à Valenciennes) et en développant les activités tertaires. Dans les régionss moins industrialisées de l'Ouest et du Sud, certaines métropoles ont su développer des technopoles afin d’unir les efforts des chercheurs, des universités et des entreprises de haute technologie: ainsi Nice avec l'Informatique à Sophia Antipolis, ou, plus récemment, Toulouse devenue un pôle européen de l’aéronautique avec le développement d’Airbus.
La France depuis trente ans connaît donc une mutation importante de sa géographie industrielle, la baisse des activités et les mutations connues par ce secteur ayant atténuées les contrastes entre