la france en ville
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La France était un quotidien financier du XIXe siècle. Fondé en août 1862 par Arthur de La Guéronnière, ce journal avait à l'origine une ligne éditoriale qui conciliait la fidélité à Napoléon III et la réaffirmation du pouvoir temporel du pape[1].
Il fut racheté en 1874 par Émile de Girardin, célèbre fondateur du journal La Presse et collaborateur de longue date de La Guéronnière. Plus relevé que La Presse et « résolument politique », selon l'historien Tristan Gaston-Breton[réf. nécessaire], le journal combattit en 1877 la politique de Patrice de Mac Mahon et du duc Albert de Broglie. Comportant également une rubrique d'éphémérides et une chronique des beaux-arts et de lettres[2], le journal compta notamment Gaston de Cambronne et Émile Cère parmi les rangs de ses collaborateurs.
Sommaire [masquer]
1 Histoire
2 Références
3 Voir aussi
3.1 Articles connexes
Histoire[modifier | modifier le code]Le journal été fondé par une société de sénateurs, de députés, d'industriels et de propriétaires terriens, qui associent le public à leur démarche[3]. Le journal n'affecte aucune attache gouvernementale. Son administration financière est confiée à M. D. Pollonnais, conseil général des Alpes-Maritimes, tandis que le comte Léo de Saint-Poncy, préfet du département de Haute-Loire occupe la fonction honorifique de rédacteur en chef. La rédaction compte M.Fiorentino comme critique théâtre et Louis Figuier comme chroniqueur scientifique, ou encore Horace de Vielcastelet et Olivier de Jallin.
En 1841, son rédacteur en chef, et son gérant sont arrêtés et écroués à Sainte-Pélagie, dans le cadre de l'instruction d'un procès relatif à la publication des lettres venant de Londres, et le nouveau rédacteur en chef est Auguste Johanet.
En 1864, les commentateurs estiment que La France se "donne beaucoup de peine pour faire