La france a la belle epoque
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La France connait une certaine fracture religieuse[7] aux débuts des années 1900, appelé parfois la « guerre des deux France ». L’année 1902 voit la victoire aux élections du Bloc des Gauches et la nomination au poste de Président du Conseil d’Emile Combes, figure du radicalisme et anticlérical convaincu. La place de l’Église catholique dans les affaires politiques provoque de violentes querelles (« le cléricalisme, voilà l’ennemi ! ») entre des partis cléricaux et des groupes politiques anticléricaux souvent à gauche[8] et représentés à la chambre des députés. L’anticléricalisme est donc la réaction contre cette tendance à subordonner le politique au religieux. Edgar Quinet voulait par exemple détruire toutes les églises et instaurer un athéisme et un laïcisme à l'ensemble de la société . Ces attaques frontales, aboutissent aux Loi de Séparation de l’Église et de l’État de 1905, dont Jules Ferry reste cependant à origine de la sécularisation concrète et réelle (l’enseignement public, laïque et obligatoire ; ci-dessus). La laïcité telle qu’elle s’est construite en France à partir de la loi de Séparation de l’Église et de l’État de 1905, a assuré la liberté de conscience et d’expression de chacun.
La France de la Belle Époque est aussi l'un des plus grands empires coloniaux de l'époque. Cet empire est exposé lors des Expositions universelles. La colonisation était à l'époque souvent perçue comme positive parmi une certaine élite républicaine, souvent de gauche, et les critiques ont mis du temps à se mettre en place, mais elles ont existé ; Georges Clemenceau (parti radical) s'y est opposé avec véhémence lors de joutes oratoires contre Jules Ferry. Excepté la gauche classique, la droite monarchiste (Maurras) et une certaine frange marginale de la gauche marxiste ou encore la masse des paysans et ouvriers, ont toujours été contre la colonisation lors de la Belle