La fratrie : entre amour et rivalité.
Malgré les conceptions égalitaires en vogue aujourd’hui, les liens entre frères et sœurs demeurent de tout temps un sujet qui intéresse. Ainsi, plusieurs auteurs ont décidés d’explorer ce terrain. De ce fait, J-L BEAUCARNOT à préféré ausculter plus en détail la place dans la fratrie, laquelle selon lui serait « le cœur du sujet » que ce soit sur le plan du droit ou sur le plan psychologique, l’auteur nous montre que la taille et la place occupée au sein de la fratrie sont les deux facteurs déterminants. En effet, V.GELLY à aussi fait le tour de la question en attestant que généralement les « petits veulent égaler, dépasser les grands » et que parallèlement, « les grands veulent préserver leur suprématie. » La conséquence serait donc une guerre perpétuelle. La jalousie qui se forme entre Pierre et Jean dans le livre de Guy de MAUPASSANT s’est fait, au contraire, petit à petit dès la naissance de Jean. Ainsi, son point de vue est rejoint par V.GELLY puisque c’est selon lui, dès la naissance du deuxième enfant qu’une jalousie, une rivalité, se forme. L’histoire entre « Pierre et Jean » sert donc d’exemple à ces propos. « Pierre âgé de 5 ans à la naissance de Jean » aperçut « dans les bras de son père et de sa mère, et tant aimé » son frère, Jean. La source de rivalité serait donc la quête d’amour, la peur de perdre sa place, son importance, si l’on reprend les termes de V.GELLY, de peur de « prendre la place dans le cœur de ses parents ». Et comme nous le prouve l’exemple plusieurs fois cités dans le premier et deuxième document, le célèbre « fratricide » de Caïn à son frère Abel, puisqu’il tua son frère en pensant que celui-ci était le préféré de Dieu.
En somme, la place occupée dans la fratrie est très importante et les liens qui les unissent tout autant, comme nous le prouve le sondage de l’IFOP puisque les liens avec nos parents sont très importants à 83% et avec nos frères et sœurs à 73%. Cependant, comme en témoigne