La fête des lumières: histoire
Bien que nul ne conteste son aspect religieux, l'origine de la fête des Lumières est souvent source d'erreurs. Aujourd'hui, seule une infime partie des installations lumineuses rendent hommage à la vierge Marie. Le reste est purement culturel et festif.
Petit tour d'horizon de ces légendes qui réinventent l'histoire.
| 1) Diverses légendes Une première légende - la peste !Une légende bien installée, dit que la peste s’est arrêtée au abord de la ville au moyen âge et qu’en remerciement les lyonnais ont commencé à éclairer leurs fenêtres de bougie.Petite erreur, ce n’est pas au moyen-age que la peste ravage le plus gravement la ville, mais à la Renaissance. Il est vrai que de 1550 à 1643 - une centaine d’année - plusieurs milliers de lyonnais meurent de cette terrible maladie – la moitié de la population de Lyon disparaît. Après avoir compté sur la Faculté de médecine et en désespoir de cause, le 12 mars 1643, l’équivalant de notre maire d’aujourd’hui, le Prévost Alexandre Mascary, entouré des adjoints au maire de l’époque : les Echevins, s’en remet à la vierge Marie : ... Nos Echevins s’engagèrent à élever deux statues de la Vierge, l’une sur la place des changes, l’autre sur la pile du pont de Saône. Enfin ils firent vœu pour eux et pour leurs successeurs, d’aller... "toutes les fêtes de la nativité de Notre Dame qui est le huitième jour de septembre, sans robe, néanmoins avec leurs habits habituels, en la chapelle de Fourvière pour ouïr la messe, y faire les prières et les dévotions à la dite Vierge et lui offrir en forme d’hommage et reconnaissance, la quantité de sept livres de cire blanche en cierges et flambeaux et un écu d’or au soleil... et ce pour la disposer à recevoir en sa protection particulière la ville de Lyon..." extrait du livre de Louis Jacquemin, Histoire des églises de Lyon, publié aux éditions Elie BellierL’épidémie de peste s’arrête cette année là, à Lyon,