La gaucherie
La définition de gaucher s'oppose à celle de droitier. On parle de gaucherie homogène si cette latéralité concerne d'autres organes comme l'oreille, l'œil ou la jambe, sinon on parle de gaucherie partielle ou de latéralité croisée. Être « gaucher » ou « droitier » n'est pas aussi net que le vocabulaire le laisse penser : quantités d'activités sont naturellement faites préférentiellement comme un gaucher par des droitiers, et inversement ; notamment, la latéralisation n'étant pas toujours homogène, ce peut être (par exemple) celle de l'œil qui s'impose à celle de la main.
Cette préférence correspond à une latéralisation opposée du cerveau et s'accompagne donc d'une dominance de l'hémisphère droit pour les gauchers dans cette fonction.
On dira d'une personne que son côté fort est à droite ou à gauche selon qu'elle est respectivement droitière ou gauchère. On parle de gaucher contrarié pour qualifier un individu naturellement gaucher, mais que l'on a contraint à utiliser la main droite pour les tâches de la vie courante (notamment l'écriture).
Statistiques sur les gauchers
Selon une étude anglo-saxonne réalisée en 19771, les gauchers représenteraient 8 à 15 % de la population.
En France, en 2005, selon une enquête réalisée par l’association "lesGauchers.com"2, le taux de gauchers serait de 12,7 % : 6 garçons pour 4 filles.
Cause de la gaucherie
L'origine de la latéralisation n'est toujours pas connue. On suppose qu'il existe des éléments physiologiques (hormonaux par exemple), et sans doute génétiques, car une cause exclusivement culturelle ne semble pas compatible avec : le maintien d'une population de gauchers dans des cultures où ils sont déconsidérés ; la difficulté à devenir droitier quand on est « naturellement » gaucher ; le fait qu'on ne connaisse aucune culture où les gauchers soient ou aient été majoritaires chez les humains (les chevaux sont majoritairement gauchers).
En revanche, l'existence de familles de gauchers ne suffit pas à