La Gestation pour autrui
La mère porteuse doit être mère et âgée de moins de 40 ans. Son état de santé et ses antécédents obstétricaux ne doivent pas mettre en évidence une possibilité de grossesse à risque.
Une mère porteuse porte l'enfant d'un couple qui lui a fourni ses embryons. Elle assure le développement de l'embryon, jusqu'à la naissance, puis, remet l'enfant à la « mère génétique » et à son père.
Les embryons sont conçus avec les spermatozoïdes du mari et les ovocytes d'une donneuse.
La Gestation pour autrui, est donc une méthode d'assistance médicale à la procréation qui reste pratiquée en cas d'infertilité féminine liée à l'absence d'utérus, ou à sa déformation.
(Le couple intentionnel et la mère porteuse sont reçus en consultation par le gynécologue. Puis , reçus en entretien par un psychiatre ou par un psychologue. Lors de ces consultations, toutes les particularités de la démarche sont abordées : aspects juridiques, médicaux, éthiques, psychologiques…
Le dossier sera ensuite discuté en équipe pluridisciplinaire.
Si le dossier est accepté, les couples sont revus en consultation de gynécologie pour établir le dossier médical, remplir les formalités administratives et programmer le traitement).
Il y a dans cette pratique un caractère destructurant pour l'enfant et pour la famille.
L’intérêt de l’enfant est oublié , il est traité comme un simple bien de consommation produit hors de des frontières, qu’il faudrait livrer à ses parents avec tous les certificats nécessaires. C’est une incitation à la fraude et au contournement de la loi.
Il est incohérent de désigner comme parents des personnes ayant eu recours à une technique clairement prohibée tout en affirmant qu'ils sont responsables de l'éducation des enfants, c'est-à-dire chargés de la transmission de nos droits et de nos devoirs. Il ne faut pas laisser dire non plus que ces enfants sont sans filiation ni identité. Ils ont une filiation et une identité, mais établies à l’étranger