La gouvernance de danone
Cas danone
1) A quelle approche de la gouvernance se rattache celle de l’entreprise Danone ?
En France, il existe trois approches de la gouvernance, deux traditionnelles et une autre institutionnelle :
Approches Traditionnelles
· L’approche financière dans laquelle c’est l’actionnaire qui prédomine. Cette approche se fonde sur la théorie économique libérale dans laquelle seuls les actionnaires peuvent apporter les éléments indispensable aux entreprises. Ils sont alors les créanciers résiduels, c'est-à-dire les partenaires qui obtiennent le surplus (les bénéfices) et qui supportent les pertes et sont vus comme les propriétaires de l’entreprise puisque, sans eux, celle-ci ne pourrait exister. Le risque que prend l’actionnaire est compensé par le pouvoir de contrôle sur les dirigeants qui lui est accordé, dirigeants qui sont considérés comme les représentants des actionnaires au sein de l’entreprise. Dans une telle approche, l’objectif de l’entreprise, son objet social, est de maximiser la valeur actionnariale. · L’approche partenariale dans laquelle aucun partenaire n’est prédominant et où le dirigeant met au même niveau les différentes attentes de tous ses partenaires (fournisseurs, salariés, clients, etc.). Chaque partenaire a donc un pouvoir de contrôle sur l’entreprise. Cette approche soulève un certain nombre de problèmes puisque l’entreprise peut rencontrer des difficultés à lever suffisamment de capitaux pour se développer et mettre au même niveau les partenaires revient à multiplier les objectifs qui sont contradictoires les uns par rapport aux autres. Approche institutionnelle
· Depuis la loi du 24 juillet 1966, nous pouvons constater une nouvelle approche institutionnelle. Le rapport Vienot 1 de 1999 considère que « l’intérêt social de l’entreprise ne peut pas se confondre avec l’intérêt des actionnaires, ni avec les intérêts propres des dirigeants » et que « l’intérêt social est comme