La grenouille et le boeuf
La définition du terme « beau » peut être interprétée de mille et une façons.
On peut penser que lorsque l’on parle d’un livre beau, il s’agit peut être de sa couverture où de sa police d’écriture.
Les attentes et appréciations du lecteur sur un possible beau livre sont multiples :
La fluidité et la finesse du style d’écriture ainsi que la construction détaillé ont un atout certain sur la beauté dite visuelle.
Outre l’esthétique, n’oublions pas que le lecteur lit avant tout un livre pour se divertir ; ainsi l’interprétation du terme « beau » se trouvera ici sur l’appréciation du livre qui peut contenir de l’humour, des émotions multiples, qui permet de s’ouvrir à de nouvelles connaissances telles que d’autres cultures où vivre l’histoire en s’identifiant aux personnages.
Mais tout cela ne suffit pas pour simplement qualifier un livre de cette façon.
Ici nous nous penchons sur la définition d’un beau livre selon Cocteau :
« Un beau livre doit soulever des questions »
Selon lui, ce n’est ni l’esthétique ou le style d’écriture qui a une influence primordiale. Toujours selon lui, le livre ne mérite l’appellation de « beau » que quand l’histoire est capable de susciter des interrogations.
Cocteau ne se contente pas de juste donner sa définition du beau livre, il l’applique dans ses œuvres ;
On se souviendra par exemple de la scène de fin de la pièce de théâtre « la machine infernale » où le héros déchu Oedipe qui, volontairement devenu aveugle, erre aux côtés du fantôme de sa mère/femme et de sa fille Antigone vers un avenir incertain.
Cette définition se retrouve aussi dans le roman de Victor Hugo « Le dernier jour d’un condamné » où l’histoire est racontée à la première personne par le narrateur/condamné qui écrit quotidiennement les événements qu’il vit sur des feuilles volantes. Il laisse alors le lecteur dans l’incertitude quant à la fin qui lui est réservé car ces derniers écrits, peu avant l’instant fatidique, sont