La guerre 14 18
La première guerre mondiale a concerné énormément d’hommes, quelques-uns ont voulu nous décrire, à travers leurs œuvres, ce qu’ils ont vécu. Comment les témoignages de deux anciens combattants nous éclairent-ils sur les conditions de vie du soldat ? Notre étude s’appuie sur Le Feu d’Henri Barbusse et Les Eparges de Maurice Genevoix. Les deux hommes ont vécu dans les tranchées, attendant le combat et leurs permissions. Les historiens nous donnent déjà une idée de ce qu’était la vie dans les tranchées, et grâce à Genevoix et Barbusse, la dimension humaine de la Guerre nous est décrite.
I) Les repères
A) Historique La guerre débute en août 1914, tout le monde croit alors à une guerre courte. Une illusion qui va vite disparaître quand la guerre de mouvement va laisser place à la guerre de position dans laquelle Barbusse et Genevoix sont engagés, ils vivront dès lors dans des tranchées aux conditions insalubres. Dans leurs œuvres Le Feu et Les Eparges les deux auteurs nous livrent leurs ressentis et leurs émotions.
B) Les auteurs Lorsque la guerre débute Barbusse a 41 ans et Genevoix 24. Le premier est journaliste et écrit Le Feu sur un lit d’hôpital : il souhaite donner à son témoignage non pas une dimension personnelle mais plutôt collective. Barbusse évoque uniquement les combattants de base, ses ennemis sur le champ de bataille. Genevoix quant à lui était destiné à être enseignant avant que la guerre éclate, il est blessé sur le front et passe la fin du conflit à l’arrière, réformé car il a été blessé. Il se met à écrire Sous Verdun, Nuit de Guerre, La Boue et l’œuvre que nous étudions, Les Eparges. Ces textes seront censurés car l’auteur y décrit les horreurs de la guerre et toute sa dimension humaine.
II) Les tranchées
A) Le froid et le manque de feu Les soldats