La guerre des gaules
Des ambassades sont envoyées à Rome pour plaider la cause gauloise, et le proconsul des Gaules reçoit la mission de venir au secours des cités menacées.
De libératrice, la présence romaine militaire s'apesantit et se transforme rapidement en conquête territoriale. L'hostilité des peuples de la Gaule s'accroît ; les coalitions se succèdent : Belges en 57, peuples des Alpes contre le camp de Galba, Armoricains en 56. A deux reprises (en 55 et 53), César doit conduire une expédition au delà du Rhin contre des peuples germains qui se montrent de nouveau menaçants. A deux reprises aussi (55 et 54), il passe la mer, essuyant de redoutables tempêtes, pour aller attaquer chez eux les Bretons.
La guerre de mouvement se transforme en guerre de siège. L'acharnement est extrême de part et d'autre : en 54 trois légions commandées par les légats Sabinus et Cotta sont massacrées dans leurs quartiers d'hiver par Ambiorix et les Eburons soulevés. César, de son côté, si l'on en croit Plutarque, prit de vive force plus de huit cents villes, soumit trois cents peuples, combattit en différentes batailles trois millions d'ennemis, fit un million de tués et autant de prisonniers.
Le siège d'Alésia, avec l'apparition éphémère d'un grand chef politique et militaire gaulois, Vercingétorix, le soulèvement généralisé des Gaules et la retraite forcée de tout le corps