La guerre vue par froissart
- C’est un extrait des Chroniques de Jean Froissart. Ce n’est pas un document officiel. Il s’agit du troisième livre écrit vers 1389. Les chroniques sont un récit d’évènement, ici rédigé en langue vulgaire. C’est donc une source de seconde main, qui s’appui sur des témoignages, donc remaniement, occultation, exagération, problème d’objectivité.
- L’auteur : Jean Froissart (1337-1404) : c’est un ecclésiastique qui a beaucoup voyagé. Il a été accueilli à la cour du Roi d’Angleterre, Edouard III. Il a de nombreux protecteur dont la reine d’Angleterre, Philippa de Hainaut, ou bien Guy de Blois. Il a tendance à prendre le parti anglais, lors des conflits. L’image que se fait Froissart de la société est dominée par l’idéal royal et aristocratique. Il écrit ses Chroniques car pour lui, l’existence humaine est en péril (il est témoin de la Peste et des conflits). Récit très largement diffusé.
- Il fait le récit du conflit qui oppose Louis de Flandre à ses sujets de Gand. Il est au cœur des émeutes et des insurrections populaires en France et en Angleterre.
- Résumé : Froissart retranscrit le récit d’un soldat, qui raconte ses exploits militaires de façon exagérée.
- Problématique : Comment le texte de Jean Froissart nous montre-t-il la perception de la guerre et des combattants au sein de la société du XIVème siècle ?
- Annonce plan
Plan :
I. La mise en avant des valeurs aristocratiques
A) La carrure du bon soldat
- L.1-2 : « homme d’armes expérimenté et hardi » : le chevalier doit être un bon combattant. Il doit être fort et résistant.
B) La défense des plus faibles
- L.10-13 : « nous trouvâmes […] toutes seules » : le soldat prend la défense de ces dames, qui sont en danger. C’est un fait héroïque.
- On note une exagération des faits : les Jacques sont des paysans, donc ils sont peu habiles avec des armes ; le nombre de Jacques et le nombre de mort parmi ceux-ci est très élevé, donc on voit que c’est Bascot le Mauléon qui exagère les faits