La guerre d'afghanistan
Parmi les forces en présence, les talibans possèdent 35 000 hommes dont très peu ont une réelle expérience du combat. Les Etats-Unis, principalement aidés par la Grande Bretagne, font front uni avec l’alliance du nord, principale force anti-Talibans.
L’attaque du 11 septembre a pour but d’attirer les américains à combattre sur le sol afghan et à s’enliser comme les russes l’ont fait 20 ans plus tôt. En anticipant le séisme que cet attentat va produire en Occident, Al-Qaïda cherche à attirer les Etats-Unis et ses alliés dans une guerre qui rassemblerait tous les musulmans. L’attentat n’est d’ailleurs pas immédiatement revendiqué par Oussama Ben Laden qui cherche ainsi à faire ressentir l’arrivée des Etats-Unis sur le sol afghan comme une agression à l’encontre du monde musulman et ainsi fédérer autour du nouveau jihad.
Ben Laden s’attend à ce que les talibans, grâce à leur maitrise du terrain, résiste à la coalition occidentale ; ce qui lui aurait permis de rassembler les musulmans du monde entier. L’optimisme affiché par Al-Qaïda est rapidement balayé lorsque, dès début novembre, pas moins de 10 000 soldats talibans sont déjà morts, et toutes les lignes de front sont brisées. Le Mollah Omar (chef des talibans) s’enfuit, et l’alliance du Nord tient sa revanche après l’assassinat de leur ancien chef (le commandant Massoud) par Al-Qaïda. Un grand nombre de membres d’Al-Qaïda sont également tués, et Ben Laden est contraint de se replier dans les grottes de Tora Bora à près de 3000m d’altitude.
Le siège de Tora Bora est, comme un grand nombre d’autres opérations sur le terrain afghan, mené par les alliés