Le temps de l’après-guerre est marqué par une période de décolonisation, d’indépendance de tous les pays colonisés. Ains, les Philippines sont les premiers à obtenir l’autodétermination en le 4 juillet 1946. La France suit l’exemple avec l’indépendance du Maroc et de la Tunisie en 1956, qui deviennent dès lors des protectorats. L’Algérie va, elle, connaitre un sort différent. Dans un premier temps nous verrons les origines du conflit à son enlisement, puis dans un second temps l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle et la fin du conflit.

L’Algérie, contrairement à la Tunisie ou au Maroc, est considérée comme partie intégrante de la métropole française. En effet, elle constituée de trois départements. De plus, elle est ponctuée d’une ancienneté française, puisqu’elle est conquise aux alentours de 1830, et sous domination de la France depuis. Ainsi, l’Algérie est une colonie de peuplement importante avec une minorité d’européen de l’ordre de 1 millions d’habitants.
Cependant, cette minorité est la seule qui gouverne et qui exerce le pouvoir conduisant ainsi le peuple algérien à dénoncer la colonisation. Il faut noter que la communauté algérienne, constituant 9 millions des habitants, n’avait pas de véritables droits. Afin de calmer les tensions naissantes, des réformes sont tentées, dont le Statut nouveau en 1947. Ce statut prévoit la création d’une Assemblée locale constituée de 60 députés représentant les Français d’Algérie et 60 députés qui représenteraient les Musulmans. La réforme échouera puisqu’elle n’est pas juste en accord avec la proportionnalité des deux communautés.
L’échec de la réforme conduit à la création de mouvements nationalistes puissants. Le Front de Libération Nationale, créé en octobre 1954, qui fédère toutes les tendances excepté celle du deuxième mouvement le Mouvement National Algérien. Ces deux mouvements veulent la reconnaissance de la nation algérienne. Pour ce faire, ils organisent des actes terroristes. Ainsi, le 1 novembre