La iiiè république, entre adaptation et crises (1870-1914)
Bonaparte, à la tête du Second Empire, entré en guerre contre la Prusse en 1870, capitule le 2 Septembre de la même année et est fait deux jours plus tard, le 4 Septembre. C'est à cette même date que la République est à nouveau proclamée avec à sa tête Adolphe Thiers. Cette République se met en place entre 1870 et 1914 à l'entrée de la Première Guerre Mondiale. Elle subit des crises mais est finalement acceptée. Quelles sont les crises de la IIIè République et de quelle manière est-elle acceptée?
Tout d'abord, la première crise éclate quelques mois seulement après la proclamation de la IIIè République. Après la défaite de Bonaparte contre la Prusse, Thiers reprend la tête du gouvernement. Il signe alors le traité de Franckfort qui fera perdre l'Alsace et la Moselle à la France et versera la somme de cinq millions de franc-or à la Prusse. Quelques temps plus tard, le gouvernement tente de s'emparer de Paris. Le peuple se soulève considérant tous les évènements passés et cette tentative comme une trahison. Au printemps 1871, la révolte a aussi pour but de donner un meilleur statut à la femme (Louise Michel en est un exemple), le droit au logement et à de la nourriture. Le gouvernement s'enfuit à Versailles et c'est Cavaignac, un général, ancien ministre, qui réprime la révolte. En effet, pour mettre fin à la Commune, il y a une Semaine Sanglante qui se termine au cimetière Pierre Lachaise. Elle fait des milliers de morts et des milliers de personnes seront alors déportées en Nouvelle Calédonie dans des bagnes. Ainsi, la Commune, révolte qui a tenté de se propager dans les campagnes, a été anéantie en une semaine. Ensuite, en 1873, Adolphe Thiers démissionne et laisse sa place à Mac-Mahon. Ce dernier aimerait voir la monarchie de retour à la tête de la France. C'est à ce moment là qu'apparait une menace monarchique. Les Orléans et les Bourbons, des branches ennemies décident de « s'allier » pour