Les femmes ont au cours du XXeme siècle ont acquis nombre de droits en matière d’égalité homme-femme, il semblerait que le combat « féministe » soit périmé, d’un autre temps. En France et dans de nombreux pays développés, la femme vote, travaille, a un statut civil et politique égaux à ceux de l’homme. Elle a un salaire, des avantages sociaux, le droit de s’exprimer, de se révolter. Là, se trouvaient les revendications de la femme des années 1900. En 2000, une majorité de français ne voient plus l’utilité de cette journée.
Or, la lutte pour la parité apparaît comme une question propre aux pays développés alors que dans de nombreux pays la femme n’a même pas encore acquis un minimum de droits civils. Dans certaines régions du monde, on compte de nombreuse femmes violentées, et c’est aussi le cas dans les sociétés occidentales, violence, discrimination envers les femmes sont sujets d’actualité en cette fin d’année 2013. Cette journée est internationale, l’O.N.U la rend mondiale par une Constitution dans les années 50. Cette dimension du combat conduit sans doute notre société à « montrer l’exemple ». Une façon de faire avancer les débats politique et culturel de ces pays où la femme n’a pas encore le droit d’expression, encore moins le droit de vote, ou la liberté de travailler, de gagner sa vie, où la tutelle maritale est encore d’actualité…

Dans notre société, les inégalités entre les hommes et les femmes se réduisent mais on est encore loin d’atteindre la parité dans tous les domaines. La journée de la femme est l’occasion de nous le rappeler et de faire le point.
D’une part, les femmes sont très peu représentées en politique, à peine présentes sur les listes électorales et donc très peu élues. Elles ne sont qu’une minorité représentées à l’Assemblée Nationale, pourtant depuis l’accès au droit de vote en 1944, elles forment la majorité de l’électorat. L’égalité homme – femme semble tellement évidente aujourd’hui dans les pays qui se veulent