La kabbale et la franc-maçonnerie au 1er degré du reaa
Ne sachant ni lire ni écrire, la Kabbale est ici indispensable à la compréhension de la symbolique, c’est-à-dire qu’il est nécessaire d’apprendre à lire l’hébreu lettre à lettre car "La puissance de l'écriture est subordonnée à la perfection de la lecture..." Ce qui est frappant dans la complexité de la langue hébraïque écrite, c’est que celui qui ne connaît pas le mot, ne sait ni le lire, ni l’écrire, tout juste l’épeler, et encore, en ayant connaissance des lettres. Les lettres hébraïques ont une orthographe dont la connaissance est indispensable pour les prononcer. Pour pouvoir prononcer Aleph, 1ière lettre de l’Alephbeith, l’alphabet hébreu, il faut l’écrire Aleph, Lamed, Phé, c’est alors l’Aleph déployé ou en plénitude. (C’est comme si la lettre « M » s’écrivait : « A, I, M, E ». Elle porterait alors une notion d’amour dans tous les mots la contenant. On pourrait analyser son orthographe et le « A » de son initiale, en déduire de quoi se compose l’amour et faire des rapprochements avec des mots ayant la même valeur numérique.).
Par ailleurs, chaque lettre est également un nombre et elle possède une énergie sémantique, liée à sa valeur numérique. Ainsi le sens d’un mot est la somme de l’énergie des lettres qui le composent, aussi deux mots ayant la même énergie sémantique ont entre eux des rapports qu’il convient d’étudier. Cette réflexion numérique s’appelle Gématrie, mot d’origine grecque, ayant la même racine que géométrie. Il n’y a pas de voyelle en hébreu, l’aleph n’est pas un « A » mais une consonne