La liberté est-elle l'absence de limites ?
Est-on libre lorsque nous n’avons plus de limites ? - Qu’est-ce qu’une limite ? Ce qui nous empêche de faire ce que l’on désire ? Une limite raisonnable, imposé par soi-même afin de vivre selon des principes ? Ou alors des limites imposées par notre environnement (famille, amis, société, lois) afin de ne pas entraver la liberté d’autrui : « Ma liberté s’arrête où commence celle de l’autre » ? Les lois encadrent les hommes, afin qu’ils ne se heurtent pas en mouvement. Même si, d’un point de vue négatif, elles ont l’apparence de simple contraintes à un éventuel épanouissement, il serait plus sage de les considerer comme un fil conducteur, qui nous permettent d’évoluer en harmonie au sein d’une communauté. Ou tout simplement à un environnement trop influent, bref, à des déterminismes ? Ou alors physique ? Un handicap physique qui empêcherait, et ce serait légitime et tout à fait pardonnable, une forme de liberté convoitée ? Car les êtres normalement constitués peuvent pratiquer des activités quelconques qui semblent être interdites à une personne souffrant d’handicap, quel qui soit. Mais cela signifie aussi des limites qui peuvent apparaître comme des barrières injustes, dues aux aléas de la vie, se traduisant par des complexes d’infériorité. - Avant de se demander si la liberté est une absence de limites, il faut d’abord situer ce qu’est la liberté. En effet, elle peut différer pour beaucoup de personnes, selon, par exemple, le contexte politique. S’il est évident qu’en dictature ou tout autre état autoritaire, policier, la liberté est réduite ou peut exister via des brefs moment d’évasion, cette même liberté voie ses limites répoussées en démocratie. Par la liberté d’expression, de mouvement, de pensée, de sécurité, de vote. Ce dernier exemple de droit est plus difficile à cerner dans des états se revendicants démocratiques. En effet la Belgique possède un système de vote différent à celui de la