La liberté
Introduction.
- Dans l’Antiquité: conception de l’homme libre par opposition à l’esclave. Contexte influencé par la réalité historique. Homme libre: pas de domination physique d’un maître. Pour le stoïcisme: celui qui s’affranchit, en privilégiant une liberté spirituelle dans laquelle le corps et son traitement sont choses étrangères.
- Désormais: liberté = libre arbitre (pouvoir de choisir) ou capacité d’agir en connaissance de cause (obéissance consentit à une loi).
- La liberté est « un mot qui chante puis qu’il ne parle (Paul Valéry). Appel à l’émancipation, absence d’entraves. Valeur centrale de la pensée occidentale et des pays démocratiques.
1. Seul l’homme est libre.
Liberté: absence de contraintes? Acte de désobéissance? Choix raisonné et raisonnable?
Seul l’homme en a conscience.
1. La liberté comme spontanéité de l’action.
- Liber (latin): libre, sans entraves. Opposé à servus, esclave. Libertas: état juridique de l’homme libre par opposition à la condition d’esclave. Contexte historique où l’esclavage allait de soi.
- Première déf. de la liberté: absence de contraintes, d’obstacles, pas d’opposition.
Ne pas confondre ac l’animal qui agit spontanément -> instinct. L’homme: intention, besoin et volonté. Conscient de la mort, il construit sa vie en fct de choix et de projets.
- Pour Calliclès (personnage du Gorgias de Platon, fougueux, passionné, il est la nature ctre la loi): être libre = faire ce qu’on veut, sans contraintes, avec excès. Mais le passionné est dépendant de sa passion, agissant par rapport à elle. La liberté n’est pas l’assouvissement de tous les désirs ni le rejet de toute autorité. Vivre sans contraintes = vivre seul, car toute société est régie par des lois (donc restrictions, compromis, parfois sacrifices).
- L’homme est « animal politique » (Aristote); pour se savoir humain, il faut au moins être deux (Hegel) = impossibilité de vivre seul donc soumission à des lois. Soumission à notre corps