la liberté
« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.» (Jn 13, 34-35)
La fraternité est « fondement et route pour la paix ». Le pape rappelle que « la fraternité commence habituellement à s’apprendre au sein de la famille, surtout grâce aux rôles responsables et complémentaires de tous ses membres, en particulier du père et de la mère »7.
Le pape Jean-Paul II a souligné lors de son premier voyage en France en 1980, que la fraternité était, avec la liberté et l'égalité, une idée chrétienne8 :
« Que n’ont pas fait les fils et les filles de votre nation pour la connaissance de l’homme, pour exprimer l’homme par la formulation de ses droits inaliénables ! On sait la place que l’idée de liberté, d’égalité et de fraternité tient dans votre culture, dans votre histoire. Au fond, ce sont là des idées chrétiennes. Je le dis tout en ayant bien conscience que ceux qui ont formulé ainsi, les premiers, cet idéal, ne se référaient pas à l’alliance de l’homme avec la sagesse éternelle. Mais ils voulaient agir pour l’homme ».
Le pape Benoît XVI a souligné que la fraternité pouvait se vivre tout particulièrement dans la société civile, en tant que cadre le plus approprié pour une économie de la gratuité9.
La fraternité revêt une dimension transcendante, soulignée par le pape François dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium (la joie de l'Évangile, 2013)10 :
« Il y a là la vraie guérison, du moment que notre façon d’être en relation avec les autres, en nous guérissant réellement au lieu de nous rendre malade, est une