La littérature française du xxe siècle a été profondément marquée par les crises historiques, politiques, morales et artistiques. Le courant littéraire qui a caractérisé ce siècle est le surréalisme, qui est surtout un renouveau de la poésie (André Breton, Robert Desnos...), mais aussi l'existentialisme (Gabriel Marcel, Jean-Paul Sartre), qui représente également une nouvelle philosophie (L'existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre). La source première chez les artistes de ce siècle est en rapport avec les conflits politiques de l'époque. La guerre est ainsi présente aussi bien dans la poésie que dans les romans. Pour ce siècle, Marcel Proust apparaît comme le dernier grand auteur français. La seule comparaison est à chercher du côté de Céline, dans le rôle non négligeable qu'il a joué dans la remise en cause d'une narration trop policée et loin de la vie. Par une approche syntaxique au plus proche de la réalité de la rue, la création d'une novlangue mêlée à un argot fantaisiste, il s'est également illustré comme l'un des plus grands écrivains français de ce siècle et a marqué nombre d'écrivains, du père de San-Antonio en passant par les écrivains anglo-saxons (Burroughs, Miller, etc.).
En France, le Nouveau Roman, théorisé par Alain Robbe-Grillet dans Pour un nouveau roman, ne concerne initialement que peu d'écrivains mais a inspiré ensuite toute une génération d'écrivains regroupés aujourd'hui autour des Éditions de Minuit, dont Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint, Tanguy Viel, Christian Oster, Laurent Mauvignier ou Christian Gailly. Après cela, plus aucun mouvement au sens strict ne réussit à émerger. L'Oulipo, Ouvroir de littérature potentielle, auquel ont appartenu Queneau ou Perec (et aujourd'hui des auteurs comme Roubaud, Fournel, Jouet et Le Tellier) ne se conçoit en effet pas comme un mouvement, mais comme un groupe de travail. Il en va de même pour la Nouvelle fiction regroupant des romanciers tels que Hubert Haddad, Frédérick Tristan ou