La littérature doit-elle, selon vous, se charger de l'éducation morale et sociale des lecteurs ?
Quand la littérature a le rôle de divertir le lecteur, elle a pour but la distraction. Au contraire quand elle a le rôle d'instruire, d'informer ou d'alerter le lecteur, les écrits rapportent alors l'essentiel, ce qui permet d'en tirer des leçons. Mais la littérature doit-elle se charger de l'éducation morale et sociale du lecteur ?
Tout d'abord nous verrons la littérature; une ouverture sur le rêve, l'imaginaire et le divertissement puis la littérature et l'éducation avant de constater que de nombreux auteurs réussissent à nous instruire tout en nous divertissant.
On constate aujourd'hui que la lecture est de plus en plus une activité de loisir.
Dans la littérature certaines œuvres ont simplement pour but de nous distraire, par exemple le livre Confessions d'une accro du shopping de Sophie Kinsella qui raconte l'histoire d'une jolie londonienne de vingt-cinq ans qui pense que rien ne vaut le shopping pour se remonter le moral. Rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, même pas son effrayant découvert. Cette histoire ce passe dans un lieu réel, un lieu habituel. Ce qu'elle vit est possible, et certaines lectrices peuvent même s'y reconnaître, ou s'identifier à ce personnage. Cet ouvrage n'est rien de plus qu'un passe temps, il permet ainsi au lecteur de passer un agréable moment sans trop réfléchir ou penser; il divertit tout simplement.
La littérature peut également nous faire rêver, par exemple avec l'ouvrage Harry Potter de J.K Rowling qui parle d'un jeune sorcier et ses mésaventures dans une école de sorcellerie. Dans ce livre tout ou presque tout est irréel: les voitures volent, les murs ont des oreilles, les escaliers bougent, les hiboux transmettent les messages, les balais sont volant, il y a des créatures imaginaires comme le cerbère, le fameux chien à trois têtes ou encore les détraqueurs qui sont des êtres maléfiques dépourvus