La question du rôle de l'Homme a été débattue depuis des siècles, lors de l'Antiquité notamment, avec des philosophes comme Socrate ou Platon. Encore aujourd'hui, tous les écrits placent l'Homme au centre des ouvrages, que ce soit pour leurs actions, caractères, psychologies ou pensées. Après tout, la littérature ne se doit elle pas de nous montrer, à nous lecteurs, notre véritable nature ? Pour cela, nous étudierons comment la littérature nous attaque, nous critique, ensuite, nous verrons comment les humains peuvent avoir différents visages et la façon de le montrer, et finalement, nous analyserons la manière avec laquelle l'auteur met l'Homme au centre de tout écrit.

La littérature fut une des armes les plus efficaces pour critiquer la société et le monde actuel. Ecrire à souvent été un moyen permettant aux auteurs de s'exprimer, et d'exprimer leurs visions, avec souvent comme but de nous critiquer, de pointer du doigt les problèmes et les maux de la société. C'est ainsi qu'un grand nombre d'auteurs publient des pamphlets contre des gouvernements, des idées, des personnages emblématiques, ( le plus célèbre d'entre eux fut sans doute celui de Victor Hugo envers Napoléon III, avec Les Châtiments ). C'est cela qui a poussé le romancier George Orwell à décharger sa vision du système de l'avant et pendant la guerre. C'est donc que publié en 1945, La ferme aux animaux critique ouvertement les gouvernements de l'époque, tout en maquillant les vrais acteurs par de simples animaux, tout comme l'avait fait auparavant Jean De La Fontaine. G. Orwell montre ici que la littérature décrit encore, et toujours, l'Homme, même ayant pris un visage inhabituel. La critique n'a pas toujours été le bienvenu, et certains auteurs en ont payé le prix cher, en voyant leurs livres censurés, ( avec des auteurs comme Charles Baudelaire, pour qui son recueil Les Fleurs Du Mal l'a mené droit vers un procès ), et décident donc de prendre des pseudonymes. C'est ainsi que Voltaire