La littérature a-t-elle le pouvoir de « changer la vie » comme l’affirme rimbaud ?
A la fin du XIXe siècle, des auteurs comme Zola ou Rimbaud, défendent une autre vision de la littérature. Ainsi, peut-on, à la suite de Rimbaud, affirmer que la littérature a le pouvoir de « changer la vie » ? Tout d’abord, nous verrons en quoi la littérature peut contribuer à l’amélioration du monde puis les obstacles qui peuvent nuire à l’efficacité du discours littéraire.
La littérature peut servir à soulever des problèmes sociaux. L’auteur s’engage et parle du fonctionnement de la société en son temps, comme par exemple, Zola avec l’affaire Dreyfus. L’écrivain engagé s’implique également pour soulever des problèmes moraux, dans des affaires de conscience. Voltaire s’engagea par exemple dans l’affaire Calas.
De plus, beaucoup d’auteurs écrivent pour les autres. Ils s’adressent clairement à un destinataire afin de le persuader et de le convaincre qui est caractérisé par la présence du « vous », comme par exemple, Jean-Claude Carrière dans « La controverse de Valladolid ».
D’autre part, la littérature partage une réflexion sur un sujet précis, par exemple Montaigne, dans son essai « Des cannibales ». L’écriture doit faire réagir et agir, par exemple, Victor Hugo dans, « Le dernier jour d’un condamné », est contre la peine de mort.
Certes, la différence des formes argumentatives (apologue, essai, dialogue…) permettent de mieux comprendre le message que l’écrivain veut faire entendre, par exemple, Voltaire dans, « Candide » ou Tahar Ben Jelloun dans, « Le racisme expliqué à ma fille ». Nous avons vue, en quoi la littérature peut contribuer à l’amélioration du monde tout en ayant des obstacles qui