La lois lallemand
Depuis le 3 avril 1990, toute femme enceinte se trouvant en situation de détresse a le droit de demander l’interruption volontaire de grossesse.
La loi Lallemand-Michielsens définit les conditions dans lesquelles l’avortement doit se dérouler, l’objectif étant d’assurer une intervention médicale professionnelle et des soins de qualité.
Jusque 14 semaines de retard de règles (12 semaines de conception) aux conditions suivantes :
•L’état détresse de la patiente doit être reconnu par un médecin.
•L’avortement doit être pratiqué par un médecin et avoir lieu dans une structure de soin où existe un service informant les femmes sur les alternatives possibles à l’avortement.
•Un délai de 6 jours doit être respecté entre le premier contact et le jour de l’avortement.
Au-delà de 14 semaines, l’existence d’un danger pour la santé de la mère ou de l’enfant devra être reconnue par deux médecins pour recourir à une interruption thérapeutique de grossesse. La plus grande confidentialité est garantie aux mineures (la loi n’exige aucune autorisation d’adulte).
Avorter, un droit acquis depuis 199
Cette loi du 3 avril 1990 sur l'avortement détermine aussi l’accompagnement des femmes qui ne souhaitent pas mener leur grossesse à terme : le soutien psychologique, les informations, les droits et les solutions dont elles peuvent bénéficier dans leur situation.
Quel âge faut-il avoir pour pouvoir avorter?
La loi belge relative à l’avortement n’évoque pas l’âge de la femme. Il n'y a donc pas de restriction pour les jeunes filles mineures d’âge.
Les centres pratiquant l’IVG cherchent toujours à évaluer la maturité de la jeune fille au cours des différents entretiens.
Ils préfèrent que la jeune fille soit accompagnée d’un adulte qui pourra la soutenir au niveau psychologique, l’aider à prendre ses médicaments, etc. Cette personne ne doit pas nécessairement être de la famille.
Jusqu'à quand peut-on pratiquer l'avortement?
Une femme ou une jeune fille