La lozère pendant la seconde guerre mondiale
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie. C’est l’exode vers le sud. Le président du Conseil : Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.
La Lozère restera en zone libre jusqu'à l’occupation totale de la France, le 11 novembre 1942.
Terre de refuge pour différentes populations, on peut estimer que plus de 1 000 Juifs sont cachés en Lozère depuis le début des persécutions et seront sauvés grâce à la complicité de la population et la passivité de certains gendarmes.
Lors de la rafle d'août 1942, 54 Juifs seront arrêtés et regroupés au champ de Chirac.
Lors de la grande rafle du 22 février 1943, 41 personnes seront arrêtées, dont 13 à