Le bonheur est un état de plénitude s’inscrivant dans une durée indéterminée. Il apparait comme un idéal et même l’idéal le plus universel qui puissent exister. Tout le monde recherche le bonheur. Seulement il ne faut pas le confondre avec le plaisir, le bonheur ne peut être une succession de multiples plaisir. C’est un tout, c’est une période de notre vie où l’on est heureux. Ainsi pour certaine personne le bonheur est déjà passé, c’est le souvenir d’une enfance sans soucis, sans véritable conscience et donc sans lucidité. La lucidité étant un état d’une personne qui est en pleine possession de ses facultés intellectuelles, qui manifeste de la perspicacité, de la clairvoyance, de l’objectivité dans la vision des choses. Les enfants seraient-ils donc les seuls à pouvoir jouir d’un véritable bonheur parce qu’ils ne se soucis pas du monde qui les entoure ? Ne pas être lucide serait-ce une étape obligatoire au bonheur ? Etre naïf et insouciant sont-ce des conditions au bonheur ? Pour d’autres personnes le bonheur se trouve dans leur futur, elles rêvent d’un travaille intéressant, du véritable amour ou encore d’avoir des amis fidèles. Seulement cette conception du bonheur ne peut exister sans faire preuve d’imagination. Ici l’illusion est obligatoire. Etre dans l’illusion serait-il également nécessaire pour trouver le bonheur ? Est-ce qu’oublier tous nos problèmes et se réfugier dans notre imaginaire est la seule solution pour atteindre le bonheur ? Dans ce cas comment être heureux en étant lucide ? En effet, la lucidité nous empêche de nous servir notre illusion, puisque que celle-ci prône la réalité. Elle va à l’encontre également de la naïveté. Mais la lucidité ne nous permettrait-elle pas au contraire d’atteindre un véritable bonheur, un bonheur construit dans le présent ?
Nous sommes donc confrontés à la question de savoir si le bonheur n’est finalement que s’abandonner dans illusion, la naïveté et l’insouciance ou s’il est possible malgré la lucidité.
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