La légitimité du président de la rep. sous la 5e rep.
Durant la 3e et la 4e République, le président n’avait aucun pouvoir et était élu au suffrage universel indirect. Mais durant la 5e République, avec De Gaulle, sa légitimité est retrouvée.
Qu’est-ce qui rend légitime le poste de Président de la République depuis le début de notre 5e République ? Nous verrons d’abord l’élection au S.U.I. et au S.U.D. du Président, puis les actes qui peuvent légitimer ou non un Président.
La légitimité du Président est en majorité due à son élection, au suffrage universel direct ou indirect. Tout d’abord, un Président ne peut être élu qu’à l‘âge minimum de 23 ans et en ayant la nationalité française, il ne doit pas être privé de ses droits civiques (casier judiciaire) et doit être inscrit sur les listes électorales et avoir obtenu 500 parrainages d‘élus (grands électeurs) sur 30 départements différents. Il y a donc des conditions pour se présenter en tant que Président de la République car c’est la plus haute fonction de l’exécutif. Rappelons que le Président sous la 3e et la 4e République était élu par les deux chambres (réunies en Congrès) et non par le peuple. Ainsi, on remarque qu’en 1958, en pleins « évènements d’Algérie » au tout début de la 5e République que le Président n’est non pas élu au suffrage universel direct comme aujourd’hui, mais indirect. De Gaulle est donc élu au suffrage universel indirect puisqu’avant 1962 l’article 6 de la constitution prévoit que le Président de la République est élu au suffrage universel indirect par un collège électoral. En France le collège électoral est composé de 80.000 personnes qui sont les membres du Parlement, les membres des Conseils Généraux et Municipaux. De Gaulle demande et obtient aussitôt les pleins pouvoirs pour une durée de 6 mois qui verront une mise en congé du Parlement. Le 3 juin, il fait voter une loi visant à adopter une nouvelle procédure de révision de la Constitution.
Ce que l'on peut retenir de ce vote