La lésion psychologique reliée au travail
L’accroissement des lésions liées aux facteurs psychologiques témoigne de la forte croissance des problèmes de santé mentale au travail, cause première de l’augmentation d'absences prolongées au travail.
Parce que les définitions de et n’aide pas à faire la distinction entre une lésion physique et une lésion psychique, la seule manière d’évaluer l’admissibilité au régime CSST est l’utilisation de la présomption.
Bien que l’employé bénéficie de la présomption, il faut que respecte les critères établis par la LATMP dans l’art.28 ou il faut que la maladie psychologique se trouve sur la liste de l’annexe 1 (art.29) - mais elles ne figurent pas parmi les autres maladies professionnelles. Par contre, la CLP ne reconnait pas les lésions psychologiques comme des blessures et sont exclus de l’application de la présomption.
Les réclamations pour lésions psychiques sont traitées comme pour une lésion physique, in général à titre d’accident de travail qu’à titre de maladie professionnelle. Une réclamation de lésion psychologique peut apparaître en cours de consolidation d'une lésion physique après un accident de travail à titre de RAA.
L’employeur peut, comme une pratique préventive, solliciter la collaboration des employés pour évaluer et rapporter les facteurs de risque liés aux problèmes de santé mentale dans leur milieu de travail.
J’ai retenu qu’il n’y a pas de distinction législative entre la lésion psychique et physique et le travailleur doit, in général, prouver la relation entre le problème psychologique et le travail pour être indemnisé.
Dans notre pratique, comme infirmières ou plus tard comme gestionnaires, il faut être attentifs aux signes précurseurs d’ordre psychologique, aux changements de comportements de nos collègues en se tenant à l’écoute,