La marquise par george sand
La Marquise par George Sand, un recueil de nouvelles publié en 1832, emploie ce paradoxe dans son portrait du monde. Il met en scène des personnages du passé, notamment des héroïnes qui remettent en cause leur rôle dans la société dans laquelle elles se trouvent. Sand réussit à dépeindre une réalité paradoxale. Comment est-ce que Sand représente-elle les héroïnes des nouvelles La Marquise, Lavinia, Metella et Mattea pour montrer une image plus générale des forces contradictoires du monde ? C’est d’abord dans les souffrances comme la peur et la jalousie qu’elle expose la vulnérabilité et désespoir de l’existence humaine. C’est ensuite dans les énergies comme la passion et la détermination qu’elle réussit a créér une dimension contradictoire dans l’humanité. Par conséquent, à travers les souffrances et les énergies des héroïnes, George Sand rejoint les forces qui unissent ce monde contradictoire.
Les héroïnes des nouvelles, malgré leur courage, ressentent souvent la peur devant l’incertitude du monde. Un thème central dans Metella : à la fois image de la beauté mais également de la vieillesse. L’héroïne Metella, qui a atteint l’age que Sand appelle «l'âge indéfinissable d'une femme », s’aperçoit de plus en plus qu’elle possède les marques incontournables de vieillesse et s’inquiète pour son bonheur futur (« Souvent, le matin, Metella, en se regardant sans parure devant sa glace, jetait un cri d'effroi à l'aspect d'une ride légère creusée durant la nuit sur les plans lisses et nobles de son visage et