La mixité en eps
C Vigneron 2000 : 3 formes de gestion de la mixité : * Le statu quo : une entrée androcentrée où l’on occulte le niveau des filles et leurs difficultés par la même occasion. La référence c’est les garçons que l’on applique aux filles en rajoutant des points aux filles. * Une entrée essentialiste principalement chez les femmes qui s’interroge en adaptant leur enseignement aux filles grâce à une éducation édulcorée (très adoucie), logique d’abaissement des exigences sur les filles. * Une entrée qui s’inscrit dans une équité de traitement garçons/filles (la mixité traitée) on reconnait une entrée différente dans l’activité en fonction du sexe
Le discours des enseignants : est-il difficile d’enseigner en mixité ?
Cogérino,Terret, Rogowski : * Majoritairement souhaitée * Perçue comme essentiel (70%) * Ne facilite pas le travail (71%) * La différenciation des sexes est perçue comme juste (62%)
La mixité favorise : respect des différences(75), adaptation des contenus (54), diff des objectifs(53), répartition des rôles(76)
Le sexe de l’enseignant n’est plus un obstacle, les difficultés rencontrées à partir de la 4ème
Les raisons que les enseignants avancent :
3 arguments : * La coéducation, apprendre à vivre ensemble etc… * La Mixité profite aux élèves atypiques (plus de chances de réussite) * Renforce les stéréotypes de sexe.
Conclusion :
Les femmes enseignantes, les plus anciens et les enseignants les moins diplômés : sont retissant dans leurs discours comme dans la pratique à la mixité.
Ne pas ignorer les différences (textes) il faut encourager la mixité !
Les filles réussissent moins bien en EPS car les exigences sont calées sur ce qui est plus proche du modèle masculin (DAVISSE)
Les écarts de résultats entre garçons et filles sont expliqués par uns