La monarchie absolue au xviiième siècle
Ecrit en 2008; 2180 mots; 0 sources;
Résumé:
La monarchie absolue au XVIIIème siècle est très contestée.
Certes, elle constitue un tremplin au pouvoir roya ; mais l'exercice de son pouvoir au bénéfice de tous est remis en question et constitue la principale cause de son échec.
Ainsi, la monarchie absolue est-elle une forme édulcorée d'oligarchie dirigiste ? Force est de constater, que le pouvoir royal est absolu mais qu'il se heurte cependant à un certain nombre de contre-pouvoirs.
I. La toute-puissance du roi
A) Le roi de France : incarnation du pouvoir
B) Le roi et l'État
II. Une puissance limitée
A) Les institutions auxiliaires de la monarchie
B) Les contre-pouvoirs
Extrait du document:
Comme c'est le cas pour un grand nombre de systèmes politiques, l'absolutisme a d'abord été une pratique avant de devenir une doctrine : il peut être considéré comme étant l'aboutissement de la réduction progressive du fractionnement féodal par un pouvoir royal de plus en plus assuré. De plus, la mise en place de ce système a été largement influencée par la redéfinition de la notion d'État par les penseurs de la Renaissance tels que Machiavel, ainsi que par la Contre-réforme catholique qui voyait dans la monarchie absolue un obstacle à la Réforme.
Ainsi, l'absolutisme est principalement un fruit de l'Europe catholique (France, Espagne), et non de l'Europe protestante où il a souvent été contesté (Angleterre, Suède). La première monarchie absolue est instaurée pendant la seconde moitié du XVI ème siècle en Espagne sous Philippe II (1556-1598). En France, l'évolution vers l'absolutisme est présente dès les règnes de François Ier (1515-1547) et d'Henri II (1547-1559), mais l'État absolutiste est réellement mis en place grâce au cardinal de Richelieu, ministre de Louis XIII de 1624 à 1642.