La monarchie de juillet, 1830-1848
LA MONARCHIE DE JUILLET (1830-1848)
Séance 7 : DES DÉBUTS DIFFICILES
I – Un nouveau régime
A – La Charte de 1830
Rédaction
→ Un nouveau roi, un nouveau régime donc une nouvelle Charte. Celle-ci n'est plus « octroyée » par le roi, c'est un contrat entre lui et son peuple.
Quelques changements importants
→ Louis-Philippe n'est pas roi de France, mais « roi des français ».
→ La religion catholique n'est plus religion d'État. Pour les libéraux, c'est une affaire privée, qui est de l'ordre du choix de chacun, et en aucun cas une chose publique.
Les ordonnances sur la sécurité sont interdites pour éviter une nouvelle chute du régime à la Charles X. La loi peut venir du roi et des deux assemblées. → Louis-Philippe d'Orléans
La question de la légitimité du roi
→ Légitimité du roi : ses partisans (orléanistes) disent qu'il est deux fois légitime : En dehors du duc de Bordeaux, c'est le parent le plus proche du roi Charles X. Il est soutenu par le peuple (référence à l'évènement de l'Hôtel de Paris) → Cependant, les Ultras ne l'entendent pas de cette oreille. Pour eux Charles X et le duc de Bordeaux sont les seuls et uniques prétendants au trône. Les Ultras deviennent les « légitimistes », avec les orléanistes ce sont deux familles politiques irréconciliables : Ils ne sont pas d'accord sur le roi : Louis-Philippe // Charles X, Duc de Bordeaux Ils ne sont pas d'accord sur la religion : affaire privée // Ultramontain (suivre les lois papales) Ils ne sont pas d'accord sur le parlementarisme.
Les républicains reprochent également au roi sa légitimité : il n'a pas conduit la révolution de 1830, pour eux, ce n'est qu'un usurpateur. Les républicains auraient dû avoir le pouvoir.
→ Louis-Philippe sera donc en quête de légitimité pendant toute la durée de son règne.
→ Au niveau international, les monarchies étrangères acceptent Louis-Philippe, elles ont des