La morale de cette histoire
Les contes ont une origine orale, en effet ils étaient une façon de tisser des liens entre les parents et leurs enfants, entre amis, entre différentes personnes. Ainsi selon les différents conteurs, la version des contes a pu evoluer et changer. Mais le conte au fil des années s’est retranscris littéralement ce qui a figé la figure du conte.De nos jours de nombreuses adaptations de conte semblent plus ou moins fidèles a ceux-ci. Mais malgré ces nombreux changements : Est-ce que les contes se sont-ils vraiment adaptés aux publics, aux sociétés au fil des époques ?
1) Le fondement du conte.
A. La menace
Le conte de fée met en scène un héros enfant ou adolescent soumis à des épreuves, qui sont les véritables enjeux de l’intrigue. Elles participent à la définition du genre et lui donnent tout son sens, comme l’a souligné Bruno Bettelheim (Psychanalyse des contes de fées, 1976) : "Pour qu’il y ait conte de fée, il faut qu’il y ait une menace dirigée contre l’existence physique du héros, ou contre son existence morale." Que serait, en effet, Le Petit Chaperon rouge sans la menace du loup, Le Petit Poucet sans celle de l’ogre ou Peau-d’Âne sans le risque de l’inceste ?
Une lecture des contes de fées peut effrayer dans la mesure où elle donne aux épreuves une exagération des faits par rapport à l’âge des protagonistes.
Elles peuvent être complétées par l’approche structuraliste de Vladimir Propp (Les Racines historiques du conte merveilleux, 1946) qui en décrit les multiples facettes et les arrangements. De plus les antagonistes sont souvent décrit sous des formes repoussantes (la Bête dans la belle et la Bête), terrifiantes (le loup dans Le petit chaperon rouge) ou maléfique (La belle mère dans Blanche neige).
B.L'épreuve initiale: la séparation
La plupart des contes de fées commencent par la séparation, qui recouvre mille facettes s'assemblant entre elles. Elle est représentée par la mort d’un parent (celle de la