La mort

587 mots 3 pages
L'idée que nous pouvons nous faire de la mort est à première vue purement négative : biologiquement, la mort est l'état définitif d'un organisme qui a cessé de vivre ; pour l'individu, c'est la fin de son existence. Il n'y a rien au-delà de ce terme définitif dont nous puissions faire l'expérience, car, pour nous, avoir une expérience, sentir, penser, supposent toujours la vie. La mort n'est donc pas l'objet d'une intuition, et, si elle est quelque chose, nous ne pouvons nous la représenter autrement que comme un état de non-vie ou de non-conscience.

L'idée de la mort n'est pourtant pas dépourvue de sens, mais ce sens ne nous éclaire pas tant sur ce qu'est la mort, que sur ce que nous en pensons en tant qu'êtres vivants.

Pour un être dont la mort est une certitude, et qui a conscience que sa fin est inéluctable et imprévisible, la pensée de la mort est en effet d'abord une pensée de la vie.

La mort n'étant pas une expérience demeure une idée, un objet de spéculations qui nourrit l'imagination. Nous ne pouvons avoir de certitude à son propos. C’est pourquoi la réflexion sur la mort est fondamentalement liée à celle sur l’existence. Selon que l’on croit à un anéantissement par la mort ou au contraire, à la mort comme point d’accès vers l’au-delà, le sens donné à son existence peut être très différent.

Quoi que je fasse, où que je sois, je mourrai. Chacun d’entre nous, s’il pense à la mort, se pense comme mortel. La mort est constitutive de l’existence.

Ce savoir nous donne en partage un sentiment d’impuissance fondamentale (égalité de tous les êtres devant la mort, « fond fraternel de la mort » selon l'expression de Malraux).

Nous savons que nous mourrons, mais nous ne savons pas vraiment ce que cela signifie, ni même si cela signifie quelque chose.

Les religions et la philosophie ont imaginé plusieurs significations, dont les trois suivantes, très répandues :

le néant, fin définitive de l'existence ; le néant, suivi d'une renaissance

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