La morte amoureuse - le cimetiere
Dans les premières lignes les actions de l’abbé s’enchaine, vues par Romuald « il glissa la pince dans l’interstice », « il se mit à l’ouvrage avec la pioche ». Ensuite, Romuald décrit sa position à lui : « Moi, je le regardais faire, plus noir et plus silencieux que la nuit elle-même ». Le narrateur nous décrit d'abord Sérapion à l'oeuvre, avant de nous dévoiler ses propres pensées. Ensuite il décrit le cimetière autour : nous avons l'impression de suivre sa vision, se posant sur les choses qui l'entourent, et les pensées qui en découlent. Ces pensées sont d'ailleurs interrompus par l'abbé heurtant le cerceuil de Clarimonde , " enfin ". Il enlève le couvercle et laisse voir la "pauvre" courtisane au yeux de son amant et du lecteur. Mais cette vision fait entrer l'abbé "en fureur" : "ah! te voilà, démon, courtisane impudique, buveuse de sang et d'or!" : l'abbé est le seul dans cette scène à s'exprimer au discours direct, et de manière général dans la nouvelle, les voix de Clarimonde et Sérapion sont exprimées alors que nous n'avons jamais que les pensées du narrateur : il est passif, le terrain d'un duel entre les forces du mal et du bien, entre Clarimonde et Serapion, bien que ces notions soit ici tout à fait ambigues. Ensuite, Sérapion s'adresse à Romuald, lui faisant la moral, mais surtout pour exprimer sa victoire, celle de la religion "Voilà votre maitresse, seigneur Romuald, dit l'inexorable prètre en me montrant ces tristes dépouilles, serez-vous encore tenté d'aller vous promener au Lido et à Fusine avec votre