La musique dans les camps de concentration

3674 mots 15 pages
LA MUSIQUE DANS
LES CAMPS

Introduction :

En 1935, les Lois de Nuremberg interdisent aux juifs de se produire dans les théâtres ou les opéras. Pourtant, quelques années plus tard, les Nazis permettent aux détenus de jouer de la musique dans les camps. Ces lieux de mort étaient donc paradoxalement les seuls endroits de l’Empire Germanique où l’on pouvait entendre de la musique dite « dégénérée » par les Nazis. Mais quelle est la place d’un art, que ce soit la musique, le théâtre ou autre dans ces camps de la mort ? Pour les musiciens c’était d’une importance vitale tout comme pour les SS qui formaient un auditoire zélé quand c’était de la musique bien allemande. Pierre Vidal-Naquet, auteur de la préface de Mélodies d’Auschwitz de Simon Laks, résume bien le sentiment par rapport à la musique que ce soit du côté des bourreaux ou de celui des détenus : « comme si le seul dialogue possible entre SS et détenus, à Auschwitz, passait, sur fond de meurtre, à travers la musique ». Que ce soit pour Auschwitz ou pour tout autre camp, la situation était toujours la même. Mais l’ambition des SS était bien plus grande. C’est aussi dans un but de propagande et de contrôle des détenus que la musique est intervenue. Car c’est bien connu, « la musique adoucit les mœurs »… et l’esprit révolté. La musique devint alors un enjeu politique en plus d’être un moyen de survie. Malgré l’interdiction ou le peu de moyen, beaucoup de musique a été composée, souvent dans des conditions épouvantables, de 1933 (apparition de Dachau) à 1945 (fin du régime nazi). Un juif italien, Francesco Lotoro essaie de réunir ces différentes compositions. Il en possède aujourd’hui 4000 et voudrait en 2012 les assembler en 32 disques.

Une preuve que les nazis ne détestaient pas toute la musique, mais seulement une certaine musique : Hitler (entouré en rouge) assistant à un concert de Wagner en présence de la veuve et du fils de celui-ci.

I Les musiques jouées par obligation

A.

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