La musique en tous les matins du monde
(Brandão, p. 238-239)
2. Sainte Colombe: un homme triste et maniaque La narrative commence par un évènement, la mort de Madame de Sainte Colombe. Elle part et laisse deux filles petites et son mari, Monsieur de Sainte Colombe, qui reste désolé et compose, plein de tristesse, l’ouvre « Tombeau des Regrets ». Cela était la présentation de ce personnage, un homme qu'aime toujours sa femme et quand elle est morte, il reste son amour, son dévouement pour la musique et ses deux filles, Madeleine et Toinette comme la seule raison pour qu'il vive. Il est un père sévère et silencieux qui parle avec elles seulement le nécessaire, bien qu’il enseigne et joue avec elles tout ce qu'il sait sur son instrument, la viole de gambe. Le narrateur lui définit comme un « maniaque » parce qu’il avait ses propres mœurs très rigides. Il détestait Paris, il vivait isolé, il ne pense jamais à publier ses compositions, il déteste le contact avec d’autres, tous les comportements de la société de cette époque et, principalement, il n’aimait pas parler avec personne.
« Il était aussi violent et courrouçable qu’il pouvait être tendre. »
(Quignard, p.11) Donc, tout le contact qu'il avait avec ses filles se donne quand ils jouent aux cartes et, aussi, quand il les enseigne à jouer la viole pour qui les trois jouent dans les concerts ensemble. Un bon exemple de l'austérité de Sainte Colombe