La musique est-elle vraiment un facteur de socialisation ?
On constate que les différents courants musicaux sont souvent associés à des sous-cultures, et parfois même à des contres-cultures. En effet, les normes et valeurs introduites par la musique dans les « tribus » diffèrent souvent de celles promulguées par la culture propre à chaque société (au sens anthropologique). Bien que certaines « tribus » soient parfaitement intégrées à la société car la musique qui les rassemble partage les normes et valeurs de la société, d'autres en revanche partagent des idéaux différents, voir à l'opposé de ceux acceptés et valorisés dans la culture commune.
Certaines tribus partagent des normes et valeurs tellement différents de ceux de la culture dominante que l'entrée d'un individu dans une de ces tribus peut mener à la marginalisation.
Ces différences culturelles amènent à penser que l'appartenance à telle ou telle « tribu » peut être associé à un phénomène « d'éclatement social » qui lui même peut mener à un phénomène d'acculturation. En effet, les différences entre certaines « tribus » sont telles que lorsqu'elles se côtoient, on a un aperçu de multi-culturalisme entre plusieurs sous-cultures au sein même d'une culture principale unique. Cette acculturation peut donner lui à plusieurs phénomènes:
-Syncrétisme : On voit que certaines sous-cultures musicales cohabitent entre elles sans générer de conflits
-Conflits culturels : Certaines tribus en revanche entrent parfois en conflit avec d'autres car elles ne partagent pas les même normes et valeurs. On trouve dans ce cas par exemple les Rockeurs s'opposant, parfois violemment aux amateurs de musique Disco, car les Rockeurs s'opposent au côté purement commercial du Disco et de sa