La musique traditionnelle irlandaise
La musique Irlandaise s’est propagée sur toute l’île depuis l’Antiquité. Suite au contexte religieux et/ou politique, elle s’est principalement diffusée jusqu’aux Etats-Unis, mais aussi dans le Royaume-Uni.
C’est une forme de musique très ancienne, apparue avec les harpistes des clans gaéliques du IXème siècle ; à cette époque, les harpistes accompagnaient un poète qui glorifiait le clan auquel il était rattaché. Tout comme une tradition populaire, la musique traditionnelle irlandaise dépendit de poètes qu’on appelait fiddlers, ou pipers (qui sont des interprètes chargé de transmettre l’air d’une chanson – le tune ). De nos jours, beaucoup de tunes ont survécu aux siècles, et la mémoire musicale de ces interprètes fut pour cela d’un grand secours ; néanmoins, même si ces chansons ont traversé les siècles, sans être modifiées, il n’en va pas de même pour leur titre : par exemple, Ah, Surely, est aussi intitulé The Bonfire, The Boys of twenty-Five , The Killaghbeg house, The rose in the garden, The windy gap, etc…
La musique traditionnelle irlandaise que nous connaissons actuellement est principalement née des XVIII et XIXème siècles ; là, elle s’est divisée en deux branches, l’une vocale, et l’autre instrumentale. Néanmoins, la branche vocale reste prépondérante, notamment avec les chants gaéliques hérités du Moyen-âge et chantés a capella : le sean-nos. En ce qui concerne les mélodies, on en distingue plusieurs formes :
- la musique de danse, purement instrumentale qui se joue depuis quelques décennies dans les pubs ; - La musique mélodique, avec les ballades, les slow airs (mélodie instrumentale lente et calme) et les laments (mélopées racontant une histoire triste) ; - Les ballads, qui sont des chants militants composés pour glorifier l'esprit et l'action nationaliste, le patriotisme, en particulier à partir du XIXe siècle, dont sont issues les "protest songs" d'Irlande du Nord au XXe siècle.