La myhologie du gras
« Actuellement, dans le monde, 500 millions de personnes souffrent d'obésité ou du surpoids. » C'est ce que démontre une étude des chercheurs de l'Imperial College de Londres et de l'Institut de recherche Population et santé à Hamilton au Canada, publiée le 5 février 2011, dans la revue britannique The Lancet. » (1)
Depuis l’amélioration du niveau de vie et l’abondance alimentaire, la société occidentale a vu apparaître de nombreuses « maladie » physique et psychologiques liées au gras. Des chercheurs de l'université de Harvard ont montré que la sur-alimentation était responsable d'au moins autant de cas de maladies de par le monde que la sous-alimentation, et que plus de la moitié du fardeau mondial des maladies résultait d'une mauvaise alimentation (par manque, par excès ou par déséquilibre).
Une autre étude menée par des chercheurs américains en 2005 avait déjà conclu que l'augmentation continuelle de l'espérance de vie observée depuis deux siècles aux Etats-Unis allait prochainement se renverser à cause de l'épidémie d'obésité. Étant donnée la diffusion du mode d'alimentation américain à l'ensemble de la planète, on peut craindre que ce phénomène ne se généralise.
L'obésité peut entraîner dépression, mal-être, complexes, inhibition, rejet de son corps et de sa propre personnalité. L'individu obèse risque de souffrir de discrimination et de mise à l'écart. Celui-ci pâtit de sa condition dans sa vie amoureuse. Selon une étude présentée à la Conférence internationale sur l'obésité d'Amsterdam en 2009, « les hommes obèses à 18 ans ont quasiment 50% de chances en moins d'être mariés à l'âge de 30 ou 40 ans » Étude menée auprès de plus de 500.000 Suédois né entre 1951 et 1961, citée par Le Monde, 14 mai 2009, page 2
Alors que le taux d’obésité atteint aujourd’hui des records historiques, le culte de la minceur ne cesse de dicter les codes de la mode et des cannons de beautés.
Nous sommes à l’heure actuelle dans une lutte acharnée