La mélancolie
Antiquité 4è siècle avant JC, en Grec Formé de deux termes : Kholé : la bile/ Mélas : noire = la bile noire.
Passe tel quel en latin : mélancolia puis en français au 12è siècle.
Grèce Antique : apparaît dans les traités de médecine attribués à Hippocrate : Terme perçu comme concret isole 4 Humeurs (=éléments cosmiques qui contrôlent l’existence des êtres humains) : HUMEUR | TEMPERAMENT | ORGANE | NATURE | ELEMENT | Bile noire | Mélancolie | Rate | Froid (stupidité) et sec (violence) | Terre | Flegme | Phlegmatique | Poumon | Froid humide | Eau | Sang | Sanguin | Tête | Chaud et humide | Air | Bile jaune (pituite) | Colérique | Vésicule biliaire | Chaud et sec | Feu |
La bonne santé se définie par l’équilibre de ces quatre Humeurs. La Maladie vient d’un déséquilibre et la prédominance de l’une d’elle.
Dès l’antiquité, ambiguïté = une des substances naturelles dans le corps, lié à l’excès.
4è /5è siècle avant JC Hippocrate (460-366) : 23ème aphorisme livre 6 « Si tristesse et crainte durent longtemps un tel état est mélancolique ».
Dysthymie = mélancolie / euthymie = sentiment de bien-être.
1er siècle avant JC : Médecine souligne la dimension métaphorique de la bile noire issue de la rate (le foie est le centre des sentiments) est perçu comme renvoyant à un chagrin qui s’exprime de deux manières telle une rage puis un abattement. Colère intériorisée (caractère malfaisant toujours négatif).
Tristesse + Crainte = FOLIE
Monde Latin : Cicéron le substitue avec le mot Fureur.
Antiquité : Renversement positif
À partir d’ARISTOTE : confusion entre mélancolie et génie et fureur et génie.
ARISTOTE : « Problème XXX » : Question du beau. Mélancolie traitée sous l’angle du génie propension à suivre l’imagination. Péritoï = ce qui est génial. L’artiste reprend et refaçonne les images conservées en lui, il est transporté dans un autre état qui fonde la vérité de son œuvre = mélancolie =