"La nature" de john stuart mill
1268 mots
6 pages
L’extrait de La nature, écrit en 1874 par John Stuart Mill, un philosophe britannique, porte sur le rapport entre la nature et l’art humain et qu’il en résulte deux ordres de production : les productions de la nature et les productions humaines. Ce texte répond à la problématique suivante : En quoi l’action humaine est-elle futile au sein de l’équilibre naturel ? J. Mill énonce deux thèses qui se contredisent. La première est présentée pour être contredite. Elle explique que la nature est « parfaite » et donc toute action de l’homme n’est pas nécessaire, voire serait une violation d’un ordre naturel, peut-être même une infraction. La deuxième thèse est contraire : L’art humain fait face à la nature comme ennemi et cela implique qu’il faut soumettre les voies de la nature. L’idée est que quiconque admirant les constructions humaines, soit la population mondiale, doit de fait de ne pas considérer la nature comme un modèle moral ou utile. La nature n’est ni « parfaite » ni satisfaisante. Nous verrons dans un premier temps, le déroulement d’une action sur la nature, si cette action est portée de manière spontanée ou de manière intentionnelle et ce qu’il en suit. Puis nous verrons en quoi l’homme approuve l’application de l’art sur la nature, et que celui-ci se met ainsi directement en position hostile face à l’équilibre naturel.
J.Mill énonce une première thèse selon laquelle la nature étant parfaite depuis ses origines, l’action humaine se verrait être inutile, voir même dégrader cet équilibre parfait : « Si le cours naturel des choses était parfaitement bon et satisfaisant, toute action serait une ingérence inutile qui, ne pouvant améliorer les choses, ne pourrait que les rendre pires. » (l.1-2). La nature a été créée de manière à respecter un équilibre naturel et on peut constater que l’action humaine ne fait que gêner voir dégrader cet équilibre par ses constructions, ses édifices et ses inventions qui font progresser peu à peu l’extinction de ce monde « parfait