La nature humaine: L’être humain est-il fondamentalement bon
L’être humain fait la guerre, l’être humain donne, l’être humain évolue, l’être humain crée, mais est-ce que l’être humain est bon ? Voici un sujet qui fut longuement pensé, écrit ou philosopher par de nombreux personnages. Prenons exemple sur Rousseau, philosophe français du 18e siècle, créateur du discours d’origine ou encore du contrat social qui lui affirmait que nous sommes fondamentalement bon et que c’est la société qui a su nous corrompe au fils du temps et qui a alors fait de nous ces être jaloux et perfides que nous sommes aujourd’hui. Pourtant d’autre comme Hobbs, philosophe anglais du 16e siècle, créateur de l’influente ouvre le Léviathan, pensait que l’homme était fondamentalement mauvais, et ce, sans ou avec la société. Finalement, l’homme est-il fondamentalement bon ? Cette question sera expliquée selon trois points de vue différents.

Premièrement, selon Rousseau l’être humain est fondamentalement bon. En effet, ce dernier influencé par le siècle des lumières qui se caractérise, d'une part, par un fort mouvement de remise en question, défend que l’homme initialement (état de nature) ne connait pas la distinction entre le bien et le mal, en plus il se considérait comme tout autre animal et non supérieur. Il n’essayait pas de surpasser les autres ou encore d’acquérir de la puissance, au contraire il ne faisait que vivre pratiquement seul, et ce, en se satisfaisant que par ses instincts. C’est donc, selon Rousseau, la société qui aurait transformé les humains autrefois bons en des personnes jalouses, égoïstes et frimeuses. En effet, elle a fait naître les inhibitions et la soif du pourvoir tout en instaurant une moralité imposée, soit la distinction entre le bien et le mal. En résumé selon Rousseau :’’ l'homme naît naturellement bon et heureux, c'est la société qui le corrompt et le rend malheureux’’. Voilà pourquoi Rousseau affirmait que l’homme est fondamentalement bon.