Hypothèses de départ :

La structure fait parti intégrante de l'architecture : elle a été abordée différemment selon les époques, à partir de plusieurs références prises comme modèle, génère des espaces sociaux et peut apporter à elle seule une esthétique particulière.

Arguments de l'auteur :

De la solidité à la stabilité (historique) Du XVI° au XVIII° siècle, construction massive, poids propre du bâtiment suffit à assurer l'effort des autres charges. Raisonnement avec les proportions, composition raisonnée, géométrie, proportions «divines», ordres d'architecture. Confort visuel obtenu grâce à une construction soignée et des matériaux bien choisis. Tous ces éléments assemblés participent à la solidité de l'ouvrage. Progressivement, structure se mécanise, utilise la science classique avec Newton et Lagrange, la résistance des matériaux est étudiée. La géométrie classique est peu à peu remplacée par la technique (canalisation des efforts, modalités d'équilibre, questions de forces et d'efforts); les proportions par la résistance des matériaux; le confort visuel par la recherche de la performance technique. On tient compte des paramètres extérieurs comme le vent, la neige, le poids des utilisateurs etc. Introduction de la notion d'économie de matière. Volonté et intention structurelle, grâce à la science; on veut acquérir une stabilité, un « équilibre dynamique ».

Deux références privilégiées de l'intuition structurelle
Le monde organique Inspiration du monde organique dans la conception. Différentes façons : parfois plastique - Santiago Calatrava fait des ossatures ressemblant à des monstres préhistoriques - ou plus raisonnée - Frei Otto considère le vivant comme une indication permanente (il nuance tout de fois en expliquant que s'être servi des éléments naturels comme référence stricte n'a pas toujours abouti). Par cette référence, apparition du lien fort entre techniques de construction et formes, économie de matière et de moyens.
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